QUARTET | BLACK NOTE
Latakia, développement circulaire, harmoniques étageant tourbillons de cade, cyprès, genièvre, branches épineuses de poivre-feu, braises aromatiques d’un matin rescapées de nuit d’été, tonalité majeure ? absolue. Gamme solaire, « diabolus in musica », fusion.
Quartet s’annonce comme un Latakia syrien que nous nous garderons bien de confondre avec son homologue chypriote car même si les techniques de séchage et de préparation de ces tabacs sont voisines, le Shekk El Bint est paraît-il plus rare et bien meilleur que le Smyrna. Quoiqu’il en soit, toute similitude avec le gros kéké fraîchement nourri au Wikipedia écartée, nous sommes ici devant un produit haut de gamme considéré par les spécialistes comme une véritable friandise d’amateurs éclairés. Séchage au soleil, fumage au chêne Valonia, au pin d’Alep, au cèdre du Liban, au genièvre de Grèce saupoudré d’épices locales, voilà qui nous met quand même dans nos petits souliers au moment de tirer la première taffe qui de fait s’avère énorme. Le cuir fin et la paille fraîche, humides et sucrés, sautent littéralement à la truffe, plus fins et plus denses que chez tous les macérats que j’ai pu goûter à ce jour. La saveur est si intense que la feuille de tabac brune, longue et étroite du Latakia s’en matérialiserait presque sous les paupières mi-closes, le temps pour les saveurs fumées et poivrées légèrement amères embusquées en second rideau gustatif de s’emparer des avant-postes en un paroxysme de vigueur généreusement musclée. Quartet s’apaise ensuite progressivement en cours d’exhalaison, d’une façon totalement surprenante, se parant d’effluves de caramel d’abord brûlé de fumée mais s’adoucissant lentement jusqu’à rappeler le gâteau Spéculoos puis le sucre roux en fin de bouche. Même si le qualificatif flatteur est bon marché sur ce genre d’exercice, je dois reconnaître avoir trouvé ce Quartet juste… Extraordinaire !
Description
Latakia, développement circulaire, harmoniques étageant tourbillons de cade, cyprès, genièvre, branches épineuses de poivre-feu, braises aromatiques d’un matin rescapées de nuit d’été, tonalité majeure ? absolue. Gamme solaire, « diabolus in musica », fusion.
Quartet s’annonce comme un Latakia syrien que nous nous garderons bien de confondre avec son homologue chypriote car même si les techniques de séchage et de préparation de ces tabacs sont voisines, le Shekk El Bint est paraît-il plus rare et bien meilleur que le Smyrna. Quoiqu’il en soit, toute similitude avec le gros kéké fraîchement nourri au Wikipedia écartée, nous sommes ici devant un produit haut de gamme considéré par les spécialistes comme une véritable friandise d’amateurs éclairés. Séchage au soleil, fumage au chêne Valonia, au pin d’Alep, au cèdre du Liban, au genièvre de Grèce saupoudré d’épices locales, voilà qui nous met quand même dans nos petits souliers au moment de tirer la première taffe qui de fait s’avère énorme. Le cuir fin et la paille fraîche, humides et sucrés, sautent littéralement à la truffe, plus fins et plus denses que chez tous les macérats que j’ai pu goûter à ce jour. La saveur est si intense que la feuille de tabac brune, longue et étroite du Latakia s’en matérialiserait presque sous les paupières mi-closes, le temps pour les saveurs fumées et poivrées légèrement amères embusquées en second rideau gustatif de s’emparer des avant-postes en un paroxysme de vigueur généreusement musclée. Quartet s’apaise ensuite progressivement en cours d’exhalaison, d’une façon totalement surprenante, se parant d’effluves de caramel d’abord brûlé de fumée mais s’adoucissant lentement jusqu’à rappeler le gâteau Spéculoos puis le sucre roux en fin de bouche. Même si le qualificatif flatteur est bon marché sur ce genre d’exercice, je dois reconnaître avoir trouvé ce Quartet juste… Extraordinaire !
Informations complémentaires
Nicotine | 0mg, 3mg, 6mg, 12mg, 18mg |
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Options | One, Pack x3 |
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